Hello les P’tits loups,
Aujourd’hui je viens vous parler d’un roman que j’avais gagné lors du calendrier de l'avent de @ sand.et.cest.tout, que je remercie beaucoup. « Revalité » de Julia Galindo.
Tout commence avec la restauration d’une Alpine A110, la fameuse Berlinette championne du monde des rallyes à son époque. Julia va me présenter Gabrielle, une mécanicienne au coup de volant incroyable. Son client lui laisse une carte de visite en lui disant de prendre rendez-vous avec un certain Nickolaus. Puis la plume de l'auteure va m’emmener à Monte-Carlo, au Jimmy’s bar exactement. Elle va me présenter un autre personnage féminin qui n’a pas trop l’air de savoir qui elle est exactement, qui fait des choses instinctivement. Ainsi que Blaise, Nickolaus et ses sbires. Ensuite sa plume va me déposer à Orange, dans une magnifique demeure typiquement provençale, Le mas de Gaïa. L’autrice va me présenter une autre femme, Dame Gaïa ainsi que Alliocha et son Léonberger Bouba et pleins d’autres personnages.
Par l’organisation Calista, Julia va aborder le sujet de la neuroscience, les recherches qui pourraient êtres en cours sur le cerveau humain. Je vais être happé lorsqu’elle va me conduire dans les milieux sordides des mafias et cartels en tous genres, leurs barbaries inhumaines et leurs trafics plus qu’ignobles. Subtilement l’autrice va aborder un sujet très controversé, le clonage, le clonage humain, la reproduction d’organe parfait quoi qu’il en coute.
Lorsque j’ai commencé ma lecture, je me suis dit chouette un roman sur la mythique berlinette, et les as du volant. Mais très vite j’étais complètement perdu, je ne comprenais plus rien.
J’ai dû reprendre du début pour savoir qui était qui. Puis par déduction, j’ai enfin compris. Ce que je trouve dommage, c’est qu’au début je suis passé de personnage féminin, en personnage féminin un peu brusquement ce qui m’a pommé. Cependant j’ai beaucoup apprécié tous les détails scientifiques, aussi bien neurologiques que génétiques. J’ai pu sentir que le sujet était très bien maîtrisé. Idem lors du pilotage de l’hélicoptère, tout était très bien respecté, la check-list ainsi que la procédure de décollage. D'autre part, lorsque Julia m’a parler de la planchette japonaise, j’aurais préféré qu’elle utilise le bon nom tomoe-nage (projection en cercle) et qu’elle fasse comme tous les autres termes techniques et les traductions anglais-français, un report dans l’index de la fin. Je sais que quelques-uns me diront tu chipote, nous ne sommes pas tous judoka.
Malgré un début très chaotique, l'histoire par la suite m’a conquis, bien que je ne sache toujours pas si Calista est une organisation privée où un service d’état du type de la C.I.A, M.I.6. Une question me tracasse énormément. Le cerveau humain est-il comparable à un composant informatique que l’on peut formater à volonté en installant simplement une micro-puce reliée à une fiche USBC située à la base de la nuque ? Ça me parait vraiment énorme et irréaliste. De plus je reste sur ma faim, car, aaaah la fin, un arrêt plus que brutal.
Stupéfaction
Déception
Heureusement que j’avais attaché mon harnais sinon j’aurais embrassé le volant, pour faire allusion à l’Alpine A110.
Ma note à cette escapade mouvementée, un généreux ⭐⭐⭐ /5
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